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Exposition 2019

15 Mai 2019 , Rédigé par l'Espace Orlando

Exposition à l’Espace culturel Orlando.

du 13 juillet au 15 septembre 2019.

Entrée libre

Téléphone : 05 65 38 74 33 – site Internet : http://espaceorlando.over-blog.fr

 

Parking / Accès aux personnes à mobilité réduite

 

L’Espace Orlando présente selon les années des artistes contemporains d’expressions diverses, ainsi que l’œuvre du couple d’artistes Denise et Peter Orlando.

Le bâtiment, dans lequel la circulation est aisée pour tous les visiteurs (monte-personne disponible), est doté de volumes d’exposition sur 3 niveaux.

 

Du 13 juillet au 15 septembre, tous les jours sauf lundi, de 15 à 19 heures

 

 « Pigments : poussières du soleil »

 

Peintures de Gilles Sacksick

 

Gilles Sacksick est animé d’une sorte d’énergie permanente, celle qui sans cesse le confronte avec plaisir au besoin de créer, par la peinture, un monde poétique. A peine sorti au printemps de cette année 2019, d’une exposition tout à fait inédite à Carennac, village baigné par la Dordogne, il se remet à l’ouvrage. Il propose à présent aux visiteurs et amateurs d’art un nouvel univers de peintures, à l’Espace Orlando, du 13 juillet au 15 septembre.

Sur les trois étages de ce lieu bien connu au nord du Lot, sont accrochés nombreux tableaux et lithographies, que l’artiste aura sélectionnés parmi ses œuvres récentes, voire très récentes.

 

« Pigments, poussières du soleil » : tel est le titre de l’exposition. Il est inspiré d’une formule du photographe Robert Doisneau qui a longuement fréquenté Gilles Sacksick : « Nous constatons, nous les observateurs attentifs, qu’après une période où tu arrachais les fantômes blottis dans l’ombre, tu te mets aujourd’hui à jongler avec la poussière du soleil. »

Les pigments : un tableau de Sacksick, ce n’est pas un dessin préalable chargé ensuite de peinture ; ce sont des pigments qui sous la main de l’artiste sortent du petit pot où ils sont conservés, et comme par enchantement viendraient d’eux-mêmes composer un paysage, une nature morte ou un personnage. Le labeur du peintre semble absent ; les pigments aux subtiles nuances transmettent l’apparence d’une économie de moyens. Le sujet est presque évanescent ; il semble flotter sur la toile, même lorsqu’il s’agit d’un paysage ou d’un village. Il est figuratif, certes, mais parfois réduit à une évocation plus qu’une forme, il frise l’abstraction. Ce qui intéresse le peintre, c’est de voir apparaître, d’aider à apparaître, davantage que représenter : c’est un éclair, mais il sera un éclair durable.

Les poussières du soleil : il s’agit bien du soleil qui projette une lumière diffuse, jamais directe, sur les choses représentées. Il semblerait que les ombres soient absentes, au premier regard. Ces ombres qu’un peintre utilise pour accentuer le relief, en réalité chez Sacksick elles font tellement partie de l’existence même de l’objet sur la toile, qu’elles aussi ont une présence. Elles sont poussières et elles accompagnent plus qu’elles ne soulignent. Le soleil est forcément présent, mais il est partout à la fois !

Quelques oeuvres présentées par Gilles SACKSICK

Gilles Sacksick est né en 1942 dans le 10ème arrondissement de Paris, à une époque où l’économie de moyens et l’austérité morale s’imposaient, surtout dans une famille pauvre. Il en conserve à ce jour une inclination à la sobriété en toute chose et en particulier dans son art, qui trouve ses origines aux premières années de l’enfance. « Aussi loin que remontent mes souvenirs (et ceux de ma mère !) je dessine. Je dessinais tout : la vie qui m’entourait, celle que l’on me racontait. »

Les années 1979-1981 sont importantes dans sa carrière, celles pendant lesquelles il sera pensionnaire de la Casa Velasquez, à Madrid, en Espagne. Il exposera en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Japon. Depuis 1997 sa peinture est très remarquée dans le Lot et la Corrèze, à la galerie d’art du Casino de Saint-Céré, à Loubressac, à Brive-la-Gaillarde, à Carennac, Figeac ou Vayrac.

Nostalgique du Casino où le couple de galeristes Andrée et Pierre Delbos lui furent fidèles jusqu’en 2013, Gilles Sacksick a souhaité exposer à nouveau au plus près de ce lieu à présent fermé. La commune de Saint-Jean-Lespinasse et l’association Orlando sont flattées de lui ouvrir les portes de l’Espace Orlando.

 

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